Plongée Port-Cros La Gabinière Ouest
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Lors de nos vacances de printemps à La Londe, entre deux virées en catamaran (voir ici), j’ai eu le bonheur de plonger pour la première fois dans les eaux de Port-Cros, à la limite du Parc National sur le très réputé rocher de la Gabinière.
Cette plongée était pour moi l’occasion d’étrenner mon tout nouvel appareil photo Sealife DC800 avec son caisson et son flash externe. Je suis très content du résultat, même si je dois faire encore beaucoup de progrès dans le cadrage, la stabilisation, les réglages d’exposition et de balance des blancs et couleurs… Vous pouvez retrouver toutes les photos de la plongée sur ma galerie flickr ici.
Pour cette plongée, je m’étais adressé au club Aqualonde. De premier abord, le club avait l’air très sympa: le patron Jéjé nous a offert un rosé la veille, et il est toulousain comme moi donc on a parlé rugby… Par contre le lendemain, jour de la plongée, l’accueil était plus impersonnel, et je n’étais plus qu’une ligne sur la feuille… il faut dire qu’un groupe venait d’arriver et on s’est retrouvés à une vingtaine sur le bateau. Côté sécu et matos, rien à dire de spécial. Depuis j’ai trouvé une structure à taille plus humaine dans ce coin: le Gîte de Plongée du Gapeau (voir autres articles).
J’ai plongé en autonomie avec une binôme de circonstance: Isabelle. La plongée consiste à explorer la face Ouest et Nord-Ouest du Rocher de la Gabinière au sud de Port-Cros. Le bateau mouille sur les bouées prévues à cet effet de manière à ne pas abimer les foinds avec l’ancre. Le site peut être exposé à du courant selon le vent.
Dès l’immersion, nous descendons à 20 mètres et palmons en direction du rocher. Nous croisons bientôt le premier mérou d’une longue série. Nous en verrons plus d’une douzaine au total.
Ensuite un très beau spirographe déploie son panache dans le faible courant. Il n’est pas farouche et et ne rentre pas dans son tube quand on s’approche. Nous en verrons 2 autres spécimens plus loin.
Au bout d’un moment, la paroi orientée Sud-Nord s’infléchit vers l’Est et la pente est moins prononcée. Le fond remonte et est parsemé de gros blocs parmi lesquels nous dénichons une femelle triptérygion.
Nous faisons demi-tour et croisons encore de nombreux mérous qui jouent à cache-cache dans la posidionie.
Nous remontons a proximité de la bouée sur laquelle est attaché le bateau et effectuons le palier de sécurité en pleine eau pour ne pas être gênés par les grappes de plongeurs accrochées au mouillage. Enfin, nous nous déhalons le long du mouillage jusqu’à la surface quand la voie est libre.
